Wednesday, November 23, 2005

L'Affaire Diana Vaughan - Léo Taxil au scanner


Plus d’un siècle après, un groupe de jeunes chercheurs décide de rouvrir le dossier Léo Taxil / Diana Vaughan. Pour le commun des mortels, Diana Vaughan n’a jamais existé et n’était qu’un canular de Léo Taxil destiné à abuser les catholiques. Dans ce livre, toutes les preuves nécessaires sont apportées : Diana Vaughan a bel et bien existé et a été assassinée par Léo Taxil, retombé dans ses errements maçonniques, quelques jours avant le 19 avril 1897. Léo Taxil s’appelait en réalité Marie-Joseph Jogand-Pagès. Diana Vaughan, elle, était une américano-française, descendante par son père de F\ Thomas Vaughan (1622-1666), plus connu sous son nom d’alchimiste : Eugenius (parfois écrit Eirenaeus) Philalethes. La mère de Diana Vaughan était une française, Léonie de Grammont. On apprend aussi que déjà, les hautes sphères de l’Eglise étaient infiltrées par la lèpre maçonne : F\ Rampolla, cardinal, était Secrétaire d’Etat de Léon XIII… Dans ce livre de plus de 500 pages, tous les documents nécessaires sont fournis, prouvant que l’affaire est bien plus complexe qu’on le prétend. Le livre recense les 15 preuves de l’existence de Diana Vaughan (29/02/1864 – 19/04/1897 ?) assassinée en haine de la Foi : 1 – la généalogie et la notoriété de la famille de Diana dans le Kentucky aux Etats-Unis ; 2- Tous les documents du Pouvoir Occulte qu’elle a publiés et dont certains ont été confirmés authentiques par la suite ; 3 – Son passage en 1893-1894 au Palais Borghèse à Rome, confirmé par le Prince Borghèse lui-même ; 4 – Le témoignage du Commandeur Lautier, qui avait été l’un des deux invités à un dîner à l’hôtel Mirabeau par Diana en décembre 1893. Le 1er janvier 1894, il en faisait la description suivante : « C’est une jeune femme de 29 ans, jolie, très distinguée, d’une stature au-dessus de la moyenne, la physionomie ouverte, l’air franc et honnête, le regard pétillant d’intelligence et témoignant la résolution et l’habitude du commandement. La mise est fort élégante, mais du meilleur goût, sans affectation, ni cette abondance de bijoux qui caractérise si ridiculement la majorité des riches étrangères.» ; 5 – celui de Mr Esnault, l’artiste peintre de M. de la Rive, qui assistait également à ce dîner et qui, les jours suivants, peignit le portrait de Diana : 6 – Le Père Sanno Solario, Jésuite de Turin, la connaissait personnellement, Monseigneur Parocchi l’affirme dans Eco d’Italia du 18 octobre 1896, donc plusieurs mois avant la disparition de Diana. Je le cite: «Che la vista et la ha parlato (qui l’a vue et lui a parlé)» vers le 15 décembre 1893, alors qu’elle arrivait de Londres et y repartait ; 7 – Quand elle venait à Paris, Diana descendait à l’hôtel Mirabeau : elle y resta une dizaine de jours en 1893 et y recevait son courrier, généralement recommandé ainsi qu’elle le voulait. On a donc dans les documents postaux plusieurs signatures d’elle ; 8 – La photographie de l’enveloppe d’une lettre recommandée envoyée de Bruxelles à Londres, en 1894 remise en mains propres. Photographie publiée par le Chanoine Billaud dans son étude «Du Diable à Dieu par Jeanne d’Arc » ; 9 – Les très nombreuses lettres que pendant plusieurs années elle adressa tant à M. de la Rive qu’à l’abbé de Bessonies, premier Vicaire à N. D. des Victoires à Paris et au Chanoine Mustel, directeur de la Revue Catholique de Coutances, tous les trois ont conservé ses lettres ; 10 – Le témoignage de Mgr Fava, Evêque de Grenoble, dans sa Semaine Religieuse du 14 janvier 1897, donc également avant la disparition de Diana ; 11 – La lettre que, de Chartres arrivant de Loigny, Diana écrivit le 14 mars 1897 à l’abbé de Bessonies, dans laquelle elle raconte que le curé de Loigny lui ayant demandé de signer le registre des visiteurs elle s’y refusa tout d’abord, voulant demeurer incognito, mais que, sur l’insistance du prêtre, elle signa sous un autre nom, priant son correspondant de l’excuser auprès du Curé de Loigny ; 12 – L’Abbé de Bessonies écrivit alors au Curé de Loigny, en lui envoyant une photographie du portrait que le peintre Esnault avait faire de Diana et en lui demandant si sa visiteuse du 13 mars était bien la même personne ; 13 – le Curé de Loigny en renvoyant la photographie, tint à y écrire au dos l’attestation de sa main qu’il y avait identité de personne et que « la ressemblance était frappante ». Lors d’une visite que l’Abbé fit ultérieurement, il fit de la visiteuse une description en tous points conforme à celle du Commandeur Lautier ; 14 – Diana, sur le registre des visiteurs à Loigny, pour cacher son identité et conserver son incognito, avait signé : Ivana Petroff. On contrôla donc facilement l’écriture de cette signature avec celle des lettres qu’elle avait adressées à ses amis. C’était bien la même écriture ; 15 – Le Marquis de la Franquerie atteste de l’existence de cette signature qu’il vit de ses propres yeux en novembre 1954.

ATHIRSATA – L’Affaire Diana Vaughan - Léo Taxil au scanner – SOURCES RETROUVEES – POINSARD – CENTRE LET 219 – 44, rue Monge – 75005 PARIS – 35 € (franco de port)

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