Thursday, March 30, 2006

Le Terrorisme intellectuel de 1945 à nos jours

Après la lecture de Historiquement correct, intéressons-nous au premier livre sur le sujet écrit par Jean Sévilla : Le Terrorisme intellectuel. En treize chapitres, il dresse un portrait au vitriol du monde « intellectuel » français dont il fustige les miasmes totalitaires. Tout d’abord, il fait un rappel salutaire de la collaboration de nos prétendues élites avec le stalinisme, rappelant les noms de ceux qui ont collaboré avec le tyran géorgien : Joliot-Curie, D’Astier de la Vigerie, Vercors, Picasso, Paul Eluard, Léger, Césaire, l ‘abbé Boulier… On retrouvera ces tristes sires lors des affaires Kravchenko et Rousset. L’Humanité qualifiera même en 1949 le système concentrationnaire soviétique de « plus beau titre de gloire de l’Union Soviétique ». Sévilla rappelle également la phrase abjecte de Sartre, qui ne l’était pas moins : « Un anticommunisme est un chien, je ne sors pas de là, je n’en sortirais plus jamais ». Sartre est toujours étudié dans les lycées, dont certains portent son nom. Pourtant, on en avait fusillé pour moins que ça en 1944 ! Après la collaboration avec l’URSS, ses charniers et ses Goulags, nos prétendus intellectuels se sont attaqués aux empires coloniaux, devenant ainsi personnellement responsables de la situation catastrophique dans laquelle est plongée l’Afrique actuellement, mais également des Boat People d’Indochine, victimes de Hô Chi Minh et Pol Pot. En 1945, curieusement, le PCF était pour le vote des crédits militaires pour la guerre en Indochine et ne changera d’avis qu’en 1947, quand il sera chassé du pouvoir. Pendant que les collabos de Staline se saoulaient à Saint-Germain-des-Prés, 29.954 des 39.888 prisonniers de guerre français fait par les Viets ne reviendront pas vivants des camps de la mort où sévissait un certain Georges Boudarel. Vient ensuite la guerre d’Algérie. Parmi ceux qui ont poignardé la France dans le dos, on trouve Laurent Schwartz et Pierre Vidal-Naquet. Qui sait, par contre, que le 7 octobre 1960, une pétition de 300 personnalités françaises, dont plusieurs grands résistants (le maréchal Juin, Marie-Madeleine Fourcade, Pierre de Bénouville, le colonel Rémy, Pierre Nord) et de très grands noms de la littérature française (Bordeaux, Massis, Dorgelès, Gaxotte, Laurent, Nimier, Déon, Blondin, Girardet, Chaunu, Romains, Maulnier, Dutourd, Monnerot, de Saint-Pierre, Pauwels, Laudenbach, Boutang…) déclarait : « C’est une imposture de dire que la France combat le peuple algérien. dressé pour son indépendance. La guerre en Algérie est une lutte imposée à la France par une minorité de rebelles fanatiques, terroristes et racistes, armés et soutenus financièrement par l’étranger ». Chapitre après chapitre, Sévilla nous montre à quel point les prétendus intellectuels français se sont vautrés avec délice dans la fange totalitaire marxiste. Il montre qu’après la mort de Staline, la gauche s’est trouvée des idoles nouvelles mais tout aussi sanguinaires : Mao, Pol Pot, Hô Chi Minh, Touré , Castro et même Allende. Il rappelle aussi comment la gauche a combattu, Soljenitsyne, non seulement le PCF (qui obéissait ainsi à ses maîtres moscovites), mais également le PS et certains journaux de gauche tels Le Monde. Le 20 décembre 1973, Témoignage Chrétien qui, au contraire de son titre n’est pas plus chrétien qu’il ne témoigne, déclarait : « Qu’ils soient libres de proférer toutes les sottises réactionnaires qu’ils voudront, c’est notre vœu, au nom de la tolérance. Mais, de grâce, ne crions pas à gauche avec la meute des anticommunistes de tous poils, qu’en eux résident générosité, noblesse ou vérités ». Les cibles de cette vindicte : Sakarov et Soljenitsyne… Qui se souvient que Jean-Pierre Cot, fils d’un agent du NKVD, avait déclaré dans les colonnes du Nouvel Observateur du 31 décembre 1978 : « Je refuse de traiter pareillement les internements arbitraires en Union Soviétique et les tortures, assassinats et disparitions massives en Argentine ». Même chose quand notre ami Reynald Sécher révéla l’existence du génocide vendéen. Immédiatement, le lobby négationniste (à ne pas confondre avec l’école révisionniste du professeur Faurisson) voulut «étouffer ces révélations embarrassantes… Max Gallo en fulmine de haine dans son livre Lettre ouverte à Maximilien Robespierre sur les nouveaux muscadins ». Tour à tour, L’Evénement du Jeudi, Libération, rivalisent de falsification historique.. « La Chouanerie commence à nous bassiner » écrit Joffrin dans les colonnes de Libération. Joffrin dont le journal ne passe pas une semaine sans revenir sur la Seconde Guerre Mondiale. Mais il est vrai que pour Joffrin et sa clique, les catholiques sont des sous-hommes qui n’ont pas le droit au devoir de mémoire. Il n’est pas le seul à penser cela. Ceux qui ont lu mon éditorial voient très bien ce que je veux dire… Sévilla ne parle pas que de la collaboration de la gauche avec les idéologies tératogènes : il évoque également son instrumentalisation d’un pseudo « antiracisme », sa complicité dans l’immigration-invasion, l’islamisation ou le racisme anti-français… Ce livre est indispensable pour le devoir de mémoire des générations futures. Pour qu’elles n’oublient jamais que « les bonnes consciences » qui veulent les endoctriner sont des crapules de la pire espèce qui, si on leur appliquait la jurisprudence « démocratique et républicaine », finiraient dans le meilleur des cas dans une fosse du Fort de Vincennes avec douze balles dans la peau. Pour que les morts, nos morts, puissent reposer en paix, il faut que justice soit rendue.

Jean SEVILLA – Le Terrorisme intellectuel de 1945 à nos jours – Perrin – 18,14 € - ISBN : 2-262-01343-8

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