Tintin mon copain
Le 31 mars 1994, le général Léon Degrelle quittait son poste après le dernier combat. Celui qui a inspiré à Hergé le personnage de Tintin s’en allait rejoindre l’Abbé Norbert Wallez, Monseigneur Picard, Germaine Kieckens, Georges Rémi et toute l’équipe du Vingtième siècle. Tour à tour journaliste, écrivain, homme politique, soldat, celui qui restera pour nous LE modèle à suivre, restera à jamais dans l’histoire comme l’homme aux multiples facettes, qui savait tout faire et avec talent. Un géant chez les nains et, n’en déplaisent à mes amis et lecteurs d’outre-Quiévrain, un trop grand homme pour une si petite Belgique…Né le 15 juin 1906 à Bouillon, d’une famille ayant donné de nombreux membres à la Compagnie de Jésus, Léon Degrelle fait des études de droit à l’Université de Louvain. L’un de ses canulars, une farce judiciaire réalisée aux dépens d’un élu démocrate-chrétien pour le moins neuneu, lui permettra de lancer sa maison d’édition Avant Garde. Son livre Jeunes plumes et vieilles barbes lui valut d’être remarqué par Mgr Schyrgens dont l’article élogieux attira l’attention de l’abbé Wallez qui s’empressa de s’attacher les services du jeune Degrelle dans son journal. Il y rencontra un jeune dessinateur qui devint son ami : Georges Rémi, qui n’était pas encore Hergé. La houppette et les pantalons de golf de Léon Degrelle allaient être immortalisés à jamais par Hergé sous les traits de Tintin. Il lui adjoindra un fox-terrier, le sympathique Milou, dont l’identité réelle était Foxel, toutou d’un régiment bavarois ayant eu comme maître un certain Adolf Hitler. Lors de la guerre civile mexicaine de 1926-1929, Léon Degrelle couvrit les événements sous l’identité d’emprunt de Paul Nanson (un de ses camarades de classe) avec 10.000 FB en poche (17.107 euros) . Du Mexique, outre ses reportages, il fit parvenir à Hergé des BD américaines qui lui donnèrent l’idée de Tintin. En 1931, alors que l’intégrisme laïc frappait de plein fouet la Belgique, Degrelle publiait la brochure Histoire de la guerre scolaire illustrée par Hergé en personne. Ce livre fut un triomphe : 100.000 exemplaires vendus en quelques mois. Casterman, imprimeur de Degrelle, contacta alors Hergé pour la création d’un album de Tintin. Ce sera Tintin au pays des Soviets…
« En Belgique en 1935, Léon Degrelle déclarait la guerre, à tous ces pourris à tous ces gangsters, face à ces rats, REX VAINCRA ! ». Du journalisme, Léon Degrelle bascula rapidement vers la politique. Au sein de l’Action Catholique, il lutta contre les corrompus. Sa première victime fut le président du Parti Catholique, Segers, grand pilleur de caisses d’épargne, l’accusant d’être un « bankster », un escroc. Attaquant Degrelle en diffamation, Segers sera achevé par la justice… La deuxième cible du bouillant Léon de Bouillon fut le propre gestionnaire du Vingtième siècle, Philips, qui avait détourné des centaines de millions de francs belges, économie des petits paysans et du clergé. Chassé du journal, Degrelle lancera le sien : Rex, qui devint l’organe de son parti, le Christus Rex (Christ Roi). Le 24 mai 1936, ras de marée rexiste à l’Assemblée : 300.000 voix, 21 députés, 12 sénateurs, dont Léon Degrelle lui-même, élu à 29 ans !!!
« En Allemagne tu rencontres Hitler, rêve d’une Europe unie qui se construit, mais les démocraties déclarent la guerre, contre tous ces traîtres : Légion Wallonie ! » En Allemagne, pendant ce temps-là, tout un peuple retroussait ses manches pour sortir de la crasse de Weimar. Furieux d’avoir perdu 22 des 28 sièges qu’ils détenaient dans l’administration de la Reichbank, les financiers juifs allemands opportunément repliés sous des cieux meilleurs estimèrent qu’il fallait châtier l’impudent… En Belgique, Degrelle fut accusé par les mêmes coteries d’être à la solde du Führer. Les attaques les plus immondes, les pires calomnies furent imprimées dans deux torchons créés pour l’occasion : L’Antirex et Judex le bien nommé… A l’été 1936, Degrelle se rend à Berlin pour rencontrer Hitler comme il se rendra à Londres pour voir Churchill et à Rome pour discuter avec Mussolini. Pendant deux heures, le peintre et l’écrivain échangèrent leurs opinions et tombèrent d’accord sur la nécessité d’un referendum qui solderait de manière définitive la question d’Eupen et Malmédy. Pourtant, Degrelle n’avait pas ménagé le même Hitler dans les colonnes de son magazine Soirées du 20 juillet 1934 sous la plume de Xavier de Hautecloque, (le propre cousin du maréchal Leclerc)… 22 jours de congés payés, croisières ouvrières, réseaux autoroutiers, Volkswagen (dessinée par Hitler lui-même) pour les ouvriers payable 5 marks par semaine, 1 775 000 maisons construites pour les classes populaires, payables en 10 ans… de quoi rendre jaloux des régimes rivaux et diantrement moins efficaces…
« Guerrier de notre temps, symbole du combattant, guide et militant, LEON DEGRELLE ! Tu es l’exemple de la fidélité par ton sang versé Léon Degrelle ». La guerre éclate. Après avoir essayé de pousser la Belgique à la guerre, la camarilla belliciste va s’enfuir à Limoges dès la première chenille de Panzer-I passant la frontière. Certains repasseront la frontière dans l’autre sens pour se vendre à l’occupant : Lippens, Devèze, Tchoffen… Léon Degrelle, lui, est donné pour mort. Arrêté le 10 mai 1940, il eut la mâchoire cassée lors d’un passage à tabac par la police française. Cela lui sauvera la vie. En effet, les Alliés ne désespèrent pas de torturer un brin Degrelle pour lui faire avouer dieu sait quoi… Il passa ainsi en quelques semaines dans 21 prisons, à chaque fois étant torturé… Ses 21 compagnons d’infortune, dont un moine, une vieille dame (qui fut poignardée à la poitrine à 30 reprises avant d’agoniser), une femme, des civils et le chef des nationalistes flamands Joris van Severen et même un député communiste furent fusillés dans le kiosque d’Abbeville le 21 mai 1940. Leur assassin est honoré par une rue de la ville !!! Libéré, Degrelle retourne en Belgique où le ministre belge Janson lui demande de remettre ses journaux en route : « vous rendriez incontestablement un service signalé au pays ». L’accord de Léopold III obtenu le 25 août, il relance Le Pays réel. Spaak et Guttenstein, ministres belges, ayant fui à Londres, leurs épouses respectives passèrent la guerre sans encombre à Bruxelles alors qu’elles étaient juives, bénéficiant même un d’un demi-salaire de ministre à la demande de Degrelle lui-même ! A comparer avec l’attitude de la France de de Gaulle qui força la veuve de Philippe Henriot à rembourser les trois jours de salaire de son mari entre son assassinat et la fin du mois ! Les premiers mois de l’occupation sont marqués par l’arrestation d’un sénateur rexiste, Xavier de Grünne, qui avait enterré de quoi équiper plusieurs régiments de soldats belges en cas d’invasion soviétique. Or, ce furent les Allemands qui découvrirent la cache et ne crurent pas dans sa bonne foi. Il mourut dans un camp, assassiné par des kapos polonais.
« Sur le front de l’Est les combats font rage, comme simple soldat tu t’engages et toujours tu honoreras fièrement les deux S runiques gravés de ton sang. 75 corps à corps, sur le front tu restes le premier, debout au milieu de tous ces morts, aucun n’a survécu, tu es le dernier ! » Devançant de 15 jours l’invasion soviétique, l’armée allemande lança une offensive préventive contre l’URSS le 21 juin 1941. Léon Degrelle s’engagea comme simple soldat pour combattre le communisme. Apprenant la chose, Hitler veut le nommer officier. Refus de Degrelle qui rétorque : « Je ne verrai Hitler que lorsqu’il me passera au cou le Collier de la Ritterkreuz ». 75 combats rapprochés, 7 blessures au combat (médaille d’or de l’armée allemande), Degrelle monte en grade progressivement : caporal en février 1942 après sa première blessure, sergent, lieutenant… A noter que ses contemporains du camp d’en face, les Spaak, Jaspar, Vleeschower, de Laveleye, Ryelandt ne s’engagèrent pas dans la brigade Piron, qui n’a jamais compté plus de 2100 hommes et qui débarqua en France bien tardivement (juillet 1944), à laquelle il faut ajouter les 9000 résistants de l’intérieur (on est loin des 30.000 volontaires belges dans les SS !). Pire, un William Ugneux revenu en 1944 dans les fourgons alliés avait tenté de collaborer avec les Allemands en août 1940… La tournure de la guerre nécessitant pour le Reich de plus en plus de main d’œuvre, Sauckler entama des réquisitions dans les territoires occupés mais pas pour le front (Napoléon n’eut pas cette pudeur, et, comme le déclara volontiers Degrelle, ce sont plus de 50.000 Belges qui laissèrent leur peau dans les campagnes de la Grande Armée ! Il a même été jusqu’à imposer à Malines, Grand, Bruges, Liège, Namur et Tournai des prélats français !). La Belgique était alors occupée par des réservistes de l’armée allemande jugés trop vieux pour la Russie. Sur le front de l’Est, Degrelle se couvre de gloire. Lors de la bataille de Tcherkassy, le 19 février 1944, alors qu’il commande la brigade SS Wallonie, il ouvre une brèche après 17 jours de combat et 4 blessures dans un dispositif de 300.000 soldats Soviétiques, permettant à 11 divisions de l’Axe de rompre l’encerclement. Hitler le décora du collier de la Ritterkreuz (28 titulaires non-Allemands). Le 23 août 1944, en Estonie, il empêche les Soviétiques de s’emparer de Dorpat ce qui lui faut les félicitations du maréchal Schörner, peu prodigue en la matière, et une pluie de décorations aussi prestigieuses que méritées, notamment l’insigne en or du combat rapproché que seuls 11 soldats eurent pendant le conflit ! Hitler espérait le nommer chef des armées, voire même son successeur… Le 7 mai 1945 vit Léon Degrelle replié avec les restes de son unité en Norvège. Comme il estimait qu’il avait déjà donné dans les geôles alliées en 1940, il emprunta le Heinkel 111 du Ministre Speer à l’aéroport d’Oslo et mit cap sur l’Espagne… L’avion s’écrasa sur la plage de San Sebastian. Degrelle avait 5 fractures graves mais était vivant. Transporté d’urgence à l’hôpital militaire Mola, il était en miettes mais en vie. En Belgique, Degrelle fut condamné à mort le 27 décembre 1944 pour le crime d’avoir combattu contre Staline. Faute de trouver des « crimes », on lui mit sur le dos des crimes – bien réels – commis par d’autres : l’exécution de maquisards dans les Ardennes le 18 décembre 1944 (Degrelle était alors à Vienne !) réalisée en fait par des Alsaciens commandés par un volontaire suisse, la mort d’un maire, Pêtre, assassiné le 31 décembre 1943 par des Flamands et la mort de trois résistants à Bouillon, exécutés par les feldgendarmes (qui ont été exécutés par la justice belge).
« Dans ton pays tu ne peux plus rentrer, ils ont trouvé la Lex Degrelliana, en Espagne tu t’es exilé, pour toi continue toujours le combat… ». Peu résistante, la Belgique se distingua par une épuration féroce : 100.000 personnes arrêtées et très souvent torturées, 682.814 dossiers de dénonciation, des horreurs qui n’eurent rien à envier à la France… Comme le disait le communiste belge Demany : « Nous fûmes en proie à une haine intégrale. Toutes les ruses, tous les moyens étaient permis. Quelque chose de formidable nous bouleversait et même, avouons-le, une inextinguible soif de sang. Cette haine animait chacune de nos actions ». Les centres de tortures du « Service Judiciaire » et de la caserne du Petit-Château à Bruxelles ne désemplissaient pas. La barbarie alliée s’y révélait sous son jour le plus abject : on alla jusqu’à torturer à mort des femmes enceintes. Les viols étaient monnaie courante, notamment à la Gendarmerie de la rue Couronne, et on alla jusqu’à enfermer des femmes dans les cages du zoo d’Anvers (nous verrons en détail les méthodes alliées dans notre livre Le Génocide allemand). Ce n’étaient pas bien sûr des « bavures » mais les méthodes habituelles des démocrasseux quelque soit le pays, le temps et la variante… La famille Degrelle fut liquidée : sa mère (79 ans en 1945) passa deux ans en prison sans jugement avant d’y mourir de mauvais traitements, son père fut torturé à mort le 11 mars 1948 après 3 ans et demi de détention, leur maison rasée pour y édifier un palais de Justice. Son épouse, citoyenne française, fut incarcérée avec Marie-Christine, sa fillette de 8 mois après avoir été condamnée à 10 ans de travaux forcés. Edouard Degrelle, son frère, paisible pharmacien de Bouillon, est abattu de cinq balles dans le dos sous les yeux de ses fillettes par les terroristes communistes. Son beau-frère, Charles Raty, fut torturé à mort lui aussi. Toutes ses sœurs, ses nièces et ses neveux passèrent de longues années en prison. Sa maison fut totalement pillée et les enfants n’eurent même pas la moindre photo de famille en souvenir. On est loin de Degrelle laissant aux épouses des fuyards londoniens de quoi vivre décemment. On voit qui étaient les barbares, les monstres et qui étaient les gens civilisés… La présence de Léon Degrelle sur le sol espagnol donnait des sueurs froides au général Franco. Mais impossible d’extrader le bouillant Rex comme Pierre Laval : il était intransportable ! Une fois encore, la Providence Divine veillait sur « Tintin » : Alberto Artajo, le nouveau ministre des Affaires Etrangères de Franco, avait eu comme professeur chez les Jésuites le recteur de l’Université de Duesto dont la nièce, Marichu de Aguirre, était l’infirmière en chef de l’hôpital où séjournait Degrelle. Cette dernière plaida la cause de ce dernier auprès de son oncle qui tança le ministre : si Degrelle était livré, il serait assassiné. Donc, lui, Artajo, sera immédiatement en état de péché mortel… Une autre dame, la ravissante duchesse de Valence, entra en plein conseil de Ministre et mit Franco devant ses responsabilités : s’il livrait Degrelle, lui et son gouvernement le paieraient de leur vie !!! Cela lui valut 8 mois de prison, mais le tribun fut sauvé, même s’il était gardé par 40 soldats espagnols auxquels il joua les pires tours pendables… Voulant botter en touche, Franco fit croire le 21 août 1946 que Degrelle avait été expulsé au Portugal. Il reçut de faux papiers au nom de Juan Sanchis, Polonais naturalisé Espagnol et 25.000 pesetas (17.707 euros) avec ordre de se faire oublier. Installé dans le sud de l’Espagne, Sanchis alias Degrelle réussit même le tour de force de participer sous son faux nom à la construction des bases américaines en Espagne ! A sept reprises, chanceux comme Tintin, Léon Degrelle échappa à l’enlèvement. Le premier commençait en drame et finit en bouffonnerie : un groupe de 6 agents du Mossad dirigé par le sieur Aldouby avait été mandaté à Lausanne par le sous-directeur général des services secrets israéliens pour enlever Degrelle, mais, ces six agents trop bavards, avaient évoqué leur plan dans un restaurant de Lausanne avec pour voisin de table le banquier François Genoud !!! Tout ce petit monde fut arrêté à la douane… La seconde opération partit d’Anvers et s’arrêta dans le port de Bilbao : ils avaient été dénoncé à la sœur de « Tintin », Suzanne, par une juive à qui le Rex avait sauvé la vie pendant la guerre… Les troisième et quatrième partirent de Belgique sur ordre du gouvernement avec pour réalisateur le major Lovinfosse mais le ministre Spaak lui intima l’ordre de revenir à Bruxelles. Le même Spaak fit échouer une autre opération, celle du juge Mélot. Et pour cause : Spaak avait voulu, en 1940, faire parti d’un gouvernement de collaboration avec les Allemands en compagnie de Henri de Man et de Léon Degrelle… Il y avait des vieux dossiers qu’il ne fallait pas voir ressortir. Liées aux deux précédentes, la cinquième partit de France où De Gaulle, connaissant les tenants et les aboutissants du dossier, voulut mettre Spaak qu’il méprisait dans l’embarras… Mais une fois encore, Degrelle leur échappa : il avait avancé son voyage à Barcelone de 24 heures ! Le 3 mars 1983, Hergé mourut. « Tintin » Degrelle le suivit dans la tombe le 31 mars 1994. Un arrêté du Roi Albert daté du 18 avril 1994 interdit le retour de sa dépouille mortuaire sur le territoire belge. Il fut incinéré et l’ancien capitaine SS Jean Vermeire ouvrit l’urne au lieu-dit « le Tombeau du Géant » à Bouillon. Ils peuvent toujours essayer d’extrader les cendres !!! Repose en paix sur la terre de tes ancêtres, Léon Degrelle, homme de plume et d’épée, guerrier et écrivain, grand européen et grand chrétien, fier fils de Bouillon, ville des Croisés : Godefroy contre l’Islam et Léon contre le Bolchevisme, enfants des forêts contre les sectes du désert…
Léon DEGRELLE – Tintin mon copain – Edition du Pélican d’Or
« En Belgique en 1935, Léon Degrelle déclarait la guerre, à tous ces pourris à tous ces gangsters, face à ces rats, REX VAINCRA ! ». Du journalisme, Léon Degrelle bascula rapidement vers la politique. Au sein de l’Action Catholique, il lutta contre les corrompus. Sa première victime fut le président du Parti Catholique, Segers, grand pilleur de caisses d’épargne, l’accusant d’être un « bankster », un escroc. Attaquant Degrelle en diffamation, Segers sera achevé par la justice… La deuxième cible du bouillant Léon de Bouillon fut le propre gestionnaire du Vingtième siècle, Philips, qui avait détourné des centaines de millions de francs belges, économie des petits paysans et du clergé. Chassé du journal, Degrelle lancera le sien : Rex, qui devint l’organe de son parti, le Christus Rex (Christ Roi). Le 24 mai 1936, ras de marée rexiste à l’Assemblée : 300.000 voix, 21 députés, 12 sénateurs, dont Léon Degrelle lui-même, élu à 29 ans !!!
« En Allemagne tu rencontres Hitler, rêve d’une Europe unie qui se construit, mais les démocraties déclarent la guerre, contre tous ces traîtres : Légion Wallonie ! » En Allemagne, pendant ce temps-là, tout un peuple retroussait ses manches pour sortir de la crasse de Weimar. Furieux d’avoir perdu 22 des 28 sièges qu’ils détenaient dans l’administration de la Reichbank, les financiers juifs allemands opportunément repliés sous des cieux meilleurs estimèrent qu’il fallait châtier l’impudent… En Belgique, Degrelle fut accusé par les mêmes coteries d’être à la solde du Führer. Les attaques les plus immondes, les pires calomnies furent imprimées dans deux torchons créés pour l’occasion : L’Antirex et Judex le bien nommé… A l’été 1936, Degrelle se rend à Berlin pour rencontrer Hitler comme il se rendra à Londres pour voir Churchill et à Rome pour discuter avec Mussolini. Pendant deux heures, le peintre et l’écrivain échangèrent leurs opinions et tombèrent d’accord sur la nécessité d’un referendum qui solderait de manière définitive la question d’Eupen et Malmédy. Pourtant, Degrelle n’avait pas ménagé le même Hitler dans les colonnes de son magazine Soirées du 20 juillet 1934 sous la plume de Xavier de Hautecloque, (le propre cousin du maréchal Leclerc)… 22 jours de congés payés, croisières ouvrières, réseaux autoroutiers, Volkswagen (dessinée par Hitler lui-même) pour les ouvriers payable 5 marks par semaine, 1 775 000 maisons construites pour les classes populaires, payables en 10 ans… de quoi rendre jaloux des régimes rivaux et diantrement moins efficaces…
« Guerrier de notre temps, symbole du combattant, guide et militant, LEON DEGRELLE ! Tu es l’exemple de la fidélité par ton sang versé Léon Degrelle ». La guerre éclate. Après avoir essayé de pousser la Belgique à la guerre, la camarilla belliciste va s’enfuir à Limoges dès la première chenille de Panzer-I passant la frontière. Certains repasseront la frontière dans l’autre sens pour se vendre à l’occupant : Lippens, Devèze, Tchoffen… Léon Degrelle, lui, est donné pour mort. Arrêté le 10 mai 1940, il eut la mâchoire cassée lors d’un passage à tabac par la police française. Cela lui sauvera la vie. En effet, les Alliés ne désespèrent pas de torturer un brin Degrelle pour lui faire avouer dieu sait quoi… Il passa ainsi en quelques semaines dans 21 prisons, à chaque fois étant torturé… Ses 21 compagnons d’infortune, dont un moine, une vieille dame (qui fut poignardée à la poitrine à 30 reprises avant d’agoniser), une femme, des civils et le chef des nationalistes flamands Joris van Severen et même un député communiste furent fusillés dans le kiosque d’Abbeville le 21 mai 1940. Leur assassin est honoré par une rue de la ville !!! Libéré, Degrelle retourne en Belgique où le ministre belge Janson lui demande de remettre ses journaux en route : « vous rendriez incontestablement un service signalé au pays ». L’accord de Léopold III obtenu le 25 août, il relance Le Pays réel. Spaak et Guttenstein, ministres belges, ayant fui à Londres, leurs épouses respectives passèrent la guerre sans encombre à Bruxelles alors qu’elles étaient juives, bénéficiant même un d’un demi-salaire de ministre à la demande de Degrelle lui-même ! A comparer avec l’attitude de la France de de Gaulle qui força la veuve de Philippe Henriot à rembourser les trois jours de salaire de son mari entre son assassinat et la fin du mois ! Les premiers mois de l’occupation sont marqués par l’arrestation d’un sénateur rexiste, Xavier de Grünne, qui avait enterré de quoi équiper plusieurs régiments de soldats belges en cas d’invasion soviétique. Or, ce furent les Allemands qui découvrirent la cache et ne crurent pas dans sa bonne foi. Il mourut dans un camp, assassiné par des kapos polonais.
« Sur le front de l’Est les combats font rage, comme simple soldat tu t’engages et toujours tu honoreras fièrement les deux S runiques gravés de ton sang. 75 corps à corps, sur le front tu restes le premier, debout au milieu de tous ces morts, aucun n’a survécu, tu es le dernier ! » Devançant de 15 jours l’invasion soviétique, l’armée allemande lança une offensive préventive contre l’URSS le 21 juin 1941. Léon Degrelle s’engagea comme simple soldat pour combattre le communisme. Apprenant la chose, Hitler veut le nommer officier. Refus de Degrelle qui rétorque : « Je ne verrai Hitler que lorsqu’il me passera au cou le Collier de la Ritterkreuz ». 75 combats rapprochés, 7 blessures au combat (médaille d’or de l’armée allemande), Degrelle monte en grade progressivement : caporal en février 1942 après sa première blessure, sergent, lieutenant… A noter que ses contemporains du camp d’en face, les Spaak, Jaspar, Vleeschower, de Laveleye, Ryelandt ne s’engagèrent pas dans la brigade Piron, qui n’a jamais compté plus de 2100 hommes et qui débarqua en France bien tardivement (juillet 1944), à laquelle il faut ajouter les 9000 résistants de l’intérieur (on est loin des 30.000 volontaires belges dans les SS !). Pire, un William Ugneux revenu en 1944 dans les fourgons alliés avait tenté de collaborer avec les Allemands en août 1940… La tournure de la guerre nécessitant pour le Reich de plus en plus de main d’œuvre, Sauckler entama des réquisitions dans les territoires occupés mais pas pour le front (Napoléon n’eut pas cette pudeur, et, comme le déclara volontiers Degrelle, ce sont plus de 50.000 Belges qui laissèrent leur peau dans les campagnes de la Grande Armée ! Il a même été jusqu’à imposer à Malines, Grand, Bruges, Liège, Namur et Tournai des prélats français !). La Belgique était alors occupée par des réservistes de l’armée allemande jugés trop vieux pour la Russie. Sur le front de l’Est, Degrelle se couvre de gloire. Lors de la bataille de Tcherkassy, le 19 février 1944, alors qu’il commande la brigade SS Wallonie, il ouvre une brèche après 17 jours de combat et 4 blessures dans un dispositif de 300.000 soldats Soviétiques, permettant à 11 divisions de l’Axe de rompre l’encerclement. Hitler le décora du collier de la Ritterkreuz (28 titulaires non-Allemands). Le 23 août 1944, en Estonie, il empêche les Soviétiques de s’emparer de Dorpat ce qui lui faut les félicitations du maréchal Schörner, peu prodigue en la matière, et une pluie de décorations aussi prestigieuses que méritées, notamment l’insigne en or du combat rapproché que seuls 11 soldats eurent pendant le conflit ! Hitler espérait le nommer chef des armées, voire même son successeur… Le 7 mai 1945 vit Léon Degrelle replié avec les restes de son unité en Norvège. Comme il estimait qu’il avait déjà donné dans les geôles alliées en 1940, il emprunta le Heinkel 111 du Ministre Speer à l’aéroport d’Oslo et mit cap sur l’Espagne… L’avion s’écrasa sur la plage de San Sebastian. Degrelle avait 5 fractures graves mais était vivant. Transporté d’urgence à l’hôpital militaire Mola, il était en miettes mais en vie. En Belgique, Degrelle fut condamné à mort le 27 décembre 1944 pour le crime d’avoir combattu contre Staline. Faute de trouver des « crimes », on lui mit sur le dos des crimes – bien réels – commis par d’autres : l’exécution de maquisards dans les Ardennes le 18 décembre 1944 (Degrelle était alors à Vienne !) réalisée en fait par des Alsaciens commandés par un volontaire suisse, la mort d’un maire, Pêtre, assassiné le 31 décembre 1943 par des Flamands et la mort de trois résistants à Bouillon, exécutés par les feldgendarmes (qui ont été exécutés par la justice belge).
« Dans ton pays tu ne peux plus rentrer, ils ont trouvé la Lex Degrelliana, en Espagne tu t’es exilé, pour toi continue toujours le combat… ». Peu résistante, la Belgique se distingua par une épuration féroce : 100.000 personnes arrêtées et très souvent torturées, 682.814 dossiers de dénonciation, des horreurs qui n’eurent rien à envier à la France… Comme le disait le communiste belge Demany : « Nous fûmes en proie à une haine intégrale. Toutes les ruses, tous les moyens étaient permis. Quelque chose de formidable nous bouleversait et même, avouons-le, une inextinguible soif de sang. Cette haine animait chacune de nos actions ». Les centres de tortures du « Service Judiciaire » et de la caserne du Petit-Château à Bruxelles ne désemplissaient pas. La barbarie alliée s’y révélait sous son jour le plus abject : on alla jusqu’à torturer à mort des femmes enceintes. Les viols étaient monnaie courante, notamment à la Gendarmerie de la rue Couronne, et on alla jusqu’à enfermer des femmes dans les cages du zoo d’Anvers (nous verrons en détail les méthodes alliées dans notre livre Le Génocide allemand). Ce n’étaient pas bien sûr des « bavures » mais les méthodes habituelles des démocrasseux quelque soit le pays, le temps et la variante… La famille Degrelle fut liquidée : sa mère (79 ans en 1945) passa deux ans en prison sans jugement avant d’y mourir de mauvais traitements, son père fut torturé à mort le 11 mars 1948 après 3 ans et demi de détention, leur maison rasée pour y édifier un palais de Justice. Son épouse, citoyenne française, fut incarcérée avec Marie-Christine, sa fillette de 8 mois après avoir été condamnée à 10 ans de travaux forcés. Edouard Degrelle, son frère, paisible pharmacien de Bouillon, est abattu de cinq balles dans le dos sous les yeux de ses fillettes par les terroristes communistes. Son beau-frère, Charles Raty, fut torturé à mort lui aussi. Toutes ses sœurs, ses nièces et ses neveux passèrent de longues années en prison. Sa maison fut totalement pillée et les enfants n’eurent même pas la moindre photo de famille en souvenir. On est loin de Degrelle laissant aux épouses des fuyards londoniens de quoi vivre décemment. On voit qui étaient les barbares, les monstres et qui étaient les gens civilisés… La présence de Léon Degrelle sur le sol espagnol donnait des sueurs froides au général Franco. Mais impossible d’extrader le bouillant Rex comme Pierre Laval : il était intransportable ! Une fois encore, la Providence Divine veillait sur « Tintin » : Alberto Artajo, le nouveau ministre des Affaires Etrangères de Franco, avait eu comme professeur chez les Jésuites le recteur de l’Université de Duesto dont la nièce, Marichu de Aguirre, était l’infirmière en chef de l’hôpital où séjournait Degrelle. Cette dernière plaida la cause de ce dernier auprès de son oncle qui tança le ministre : si Degrelle était livré, il serait assassiné. Donc, lui, Artajo, sera immédiatement en état de péché mortel… Une autre dame, la ravissante duchesse de Valence, entra en plein conseil de Ministre et mit Franco devant ses responsabilités : s’il livrait Degrelle, lui et son gouvernement le paieraient de leur vie !!! Cela lui valut 8 mois de prison, mais le tribun fut sauvé, même s’il était gardé par 40 soldats espagnols auxquels il joua les pires tours pendables… Voulant botter en touche, Franco fit croire le 21 août 1946 que Degrelle avait été expulsé au Portugal. Il reçut de faux papiers au nom de Juan Sanchis, Polonais naturalisé Espagnol et 25.000 pesetas (17.707 euros) avec ordre de se faire oublier. Installé dans le sud de l’Espagne, Sanchis alias Degrelle réussit même le tour de force de participer sous son faux nom à la construction des bases américaines en Espagne ! A sept reprises, chanceux comme Tintin, Léon Degrelle échappa à l’enlèvement. Le premier commençait en drame et finit en bouffonnerie : un groupe de 6 agents du Mossad dirigé par le sieur Aldouby avait été mandaté à Lausanne par le sous-directeur général des services secrets israéliens pour enlever Degrelle, mais, ces six agents trop bavards, avaient évoqué leur plan dans un restaurant de Lausanne avec pour voisin de table le banquier François Genoud !!! Tout ce petit monde fut arrêté à la douane… La seconde opération partit d’Anvers et s’arrêta dans le port de Bilbao : ils avaient été dénoncé à la sœur de « Tintin », Suzanne, par une juive à qui le Rex avait sauvé la vie pendant la guerre… Les troisième et quatrième partirent de Belgique sur ordre du gouvernement avec pour réalisateur le major Lovinfosse mais le ministre Spaak lui intima l’ordre de revenir à Bruxelles. Le même Spaak fit échouer une autre opération, celle du juge Mélot. Et pour cause : Spaak avait voulu, en 1940, faire parti d’un gouvernement de collaboration avec les Allemands en compagnie de Henri de Man et de Léon Degrelle… Il y avait des vieux dossiers qu’il ne fallait pas voir ressortir. Liées aux deux précédentes, la cinquième partit de France où De Gaulle, connaissant les tenants et les aboutissants du dossier, voulut mettre Spaak qu’il méprisait dans l’embarras… Mais une fois encore, Degrelle leur échappa : il avait avancé son voyage à Barcelone de 24 heures ! Le 3 mars 1983, Hergé mourut. « Tintin » Degrelle le suivit dans la tombe le 31 mars 1994. Un arrêté du Roi Albert daté du 18 avril 1994 interdit le retour de sa dépouille mortuaire sur le territoire belge. Il fut incinéré et l’ancien capitaine SS Jean Vermeire ouvrit l’urne au lieu-dit « le Tombeau du Géant » à Bouillon. Ils peuvent toujours essayer d’extrader les cendres !!! Repose en paix sur la terre de tes ancêtres, Léon Degrelle, homme de plume et d’épée, guerrier et écrivain, grand européen et grand chrétien, fier fils de Bouillon, ville des Croisés : Godefroy contre l’Islam et Léon contre le Bolchevisme, enfants des forêts contre les sectes du désert…
Léon DEGRELLE – Tintin mon copain – Edition du Pélican d’Or
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