Friday, November 10, 2006

Plan de Wall Street, la soviétisation de l'Europe de l'Ouest

Dans la droite ligne de ce que nous écrivions dans nos éditoriaux des n°167 et 199 (entre autres), notre confrère Jacques Delacroix montre la convergence entre le communisme et le capitalisme, dressant la similitude entre ces deux idéologies. Le projet de l’Union Européenne visait à se développer exactement comme l’Union Soviétique financée, comme l’auteur le rappelle opportunément, par Rothschild et Rockefeller. Ces derniers avaient conçu l’URSS d’une telle façon qu’aucun de ses états ne pouvait s’en sortir seul économiquement. L’interdépendance économique les enchaînait au Kremlin. Même cas de figure dans une Union Européenne où « le Comité des 300 » a mis en application depuis les années 80 la destruction planifiée du tissu industriel de l’Europe, entraînant une baisse du niveau de vie entretenue volontairement par l’Euro (le niveau de vie des Français a baissé de 30 % depuis 2001 pour les produits de première nécessité). L’Europe voit ses états devenir des répliques des républiques socialistes soviétiques avec des commissaires européens décrétant ce qu’ils doivent produire : vins italiens, fruits et poissons espagnols, bétail britannique, céréales allemandes, cultures maraîchères et fleurs du Benelux et tourisme en France. Alors que Bruxelles démolit notre agriculture, elle finance le développement touristique en France, l’hexagone se couvrant de chambres d’hôtes et d’espaces de loisirs financés par l’Europe.

Selon nos estimables confrères de LIESI, le « oui » au référendum de mai 2005 aurait amené l’avènement d’un régime totalitaire de nature néo-marxiste en Europe, avec goulag et KGB à la clé. Comment ne pas comparer ces pronostiques avec un livre de Suzanne Labin paru avant la chute du Mur sous le titre Le Monde libre va-t-il tomber dans le piège de Gorbatchev ? où elle annonçait un rapprochement entre la CEE et le COMECON dans une Europe des technocrates ? Les commissaires de Bruxelles sont exactement comme les sinistres Politruki de Moscou : parés du même titre, ils ne sont responsables devant personne. Leurs directives orientent dans tel ou tel secteur l’économie d’un pays. La Constitution Européenne devenait une URSS de l’ouest (conformément à ce que Rakovsky annonçait dès… 1938 !) avec un Parlement sans pouvoir et un exécutif tout puissant, où les commissaires ne peuvent être remis en cause. Vladimir Boukovsky, le célèbre dissident russe, comparait l’UE à l’URSS : même projet et même fin. Pour lui, l’Europe deviendra pauvre, incapable et hyper-réglementée, avec KGB et goulag européen. Mais cependant, ce sera une Europe dirigée par des bureaucrates faibles et veules, donc pouvant être combattue. Et Jacques Delacroix de conclure à l’arrivée au pouvoir des trotskistes camouflés en sociaux-démocrates avec l’appui de la finance internationale, les « néo-cons » servant de dindons de la farce. La brochure compte deux annexes : une interview du philosophe italien Giulietto Chiesa et un autre sur General Motors, criblé de dettes et symbole d’un capitalisme américain en train de s’écrouler. Cette brochure succincte doit cependant être complétée par d’autres ouvrages, notamment ceux de William-Guy Carr, de Henry Coston, voire d’Hervé Ryssen, car la dimension ethnique y est totalement absente.

Jacques DELACROIX – Plan de Wall Street, la Soviétisation de l’Europe de l’Ouest, 4 €, LIESI, ISBN : 2-913694-12-8.

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